Lun. 08 Oct. 2007, 15:27
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En effet, on ne s'aventure pas dans un milieu inconnu dans lequel on risque de perdre la visibilité (en remuant des dépots au fond) et donc l'orientation (il m'est déja arrivé de ne même plus voir mon compas ou mon ordi collés à la vitre du masque) sans prendre quelques précautions.
LA plus sage est de ne pas plonger, je vous l'accorde. MAis bon, on est là pour aller voir ce qu'il y a plus loin, non ? Alors, on peut utiliser la même technique qu'Ariane pour son copinou Thésée dans le labichose du Minotaure.
Pour ne pas refaire ce qui a déjà été fait, je cite ici Cedric VERDIER, un peu "confirmé" dans la plongée tek...... :wink:
"Ariane, jouvencelle crétoise éprise d'un aventurier athénien du nom de Thésée, se servit d'une pelote de fil pour éviter de se perdre dans un labyrinthe abritant un dangereux criminel connu des services de police de l'époque, sous le nom de Minotaure. Une fois le monstre tué, il ne restait plus qu'à commercialiser cette idée simple à l'usage de tous ceux qui s'aventurent dans des couloirs sinueux et mal fléchés.
Quelques millénaires plus tard, le principe fut repris, et amélioré, par les amateurs de plongée spéléo et d'épaves sous-marine. Le dévidoir était né. Armé d'un tel outil, le Petit Poucet ne serait jamais passé à la postérité.
A priori rien de plus simple qu'un dévidoir : une bobine de fil plus ou moins épais et plus ou moins solide, enchâssée dans un cadre métallique ou plastique facilitant sa manipulation.
En réalité, le dévidoir a de multiples usages en plongée, aussi bien au fond que lors de la remontée, non seulement lors de plongées sous plafond mais aussi lorsque la visibilité est limitée ou qu'il y a du courant. Petit tour d'horizon.
L'usage premier : le fil d'Ariane
Les dévidoirs se déclinent en une grande variété de modèles, suivant qu'ils sont fermés, ouverts, ou qu'ils contiennent une plus ou moins grande longueur de fil. Certains servent à dérouler un fil qui servira à retrouver la sortie, d'autres, plus courts, à faire la jonction entre deux fils déjà installés.
En plongée épave, il est rare d'avoir besoin d'un dévidoir de 250 mètres, l'encombrement devenant alors un handicap. Par contre, pour ceux qui souhaitent entrer dans une épave (et en ressortir !), le dévidoir est un accessoire indispensable bien que peu employé. Une coursive, un escalier et quelques coups de palmes soulevant les sédiments suffisent à s'en convaincre. Les quelques secondes nécessaires à sa manipulation valent réellement la peine.
Mais le dévidoir sert également lorsqu'il n'y a pas de plafond mais que la visibilité est réduite. Il sert à rester en contact avec le mouillage au fond et à pouvoir le retrouver sans hésitation en fin de plongée. Il permet d'explorer les alentours sans avoir à se soucier exagérément de l'orientation. Même par visibilité réduite, le plongeur est ainsi en partie libéré d'un souci : celui de s'assurer de remonter au mouillage, retrouvant ainsi une bouteille de secours ou un narguilé."
Des questions ?
Dans la boîte à vitesses de la connerie, y a pas de marche arrière.