Lun. 14 Mai 2007, 22:31
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poisson_rouge a écrit :bientot les compagnies privées vont rouler sur le sol français. On devra leur appliquer le même tarif qu'a la SNCF pour ne pas créer de concurrence déloyale"C'est déjà le cas pour le fret.
poisson_rouge a écrit :Et donc l'état va financer indirectement des boites privées.En fait, le droit européen de la concurrence est beaucoup plus précis que ça. S'il y a un tarif préférentiel ou une subvention, cela doit être justifié par une charge pesant sur la compagnie bénéficiaire, du fait d'une obligation de service public. Il n'est donc pas impossible de concilier service public et concurrence. Et, en ce qui concerne le train, je ne suis pas dérangé par le fait que le service puisse également être rempli par une société privée, pourvu que le modèle économique global ne conduise pas à abandonner des lignes qui ont un impact socio-économique important mais une faible rentabilité financière.
poisson_rouge a écrit :Et comme en plus quelqu'un payes dans tous les cas, que ce soit par les impots ou par le prix du billet, c'est au final un résultat inverse qui se produit.Ce ne sont pas exactement les mêmes qui payent. Un patron d'hôtel peut très bien ne jamais prendre le train, mais obtenir un bénéfice important du fait de la situation de son hôtel à proximité d'une gare. C'est pourquoi il est normal (d'essayer) de faire la part des choses entre le bénéfice de l'usager (financé par les billets) et le bénéfice socio-économique (financé par les impôts).
poisson_rouge a écrit :Il y a des partenariats publics privés pour les lignes non rentables. J'avais vu à la télé le cas d'une ligne en bretagne dont l'exploitation avait repris par une boite privée aprés que la SNCF ait cessé toute exploitation.Voire ci-dessus. Qu'elle soit publique ou privée, la SNCF est une entreprise commerciale. La répartition des charges entre usager et contribuable est donc une forme de PPP.
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