Lun. 26 Fév. 2007, 19:40
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P.-O.: coincé, le spéléo tué par une chute de pierres
"Suite tragique pour lâaccident survenu lors dâune descente dans le
trou dit de Sainte-Barbe (Opoul), samedi: un des trois spéléologues
Catalans a trouvé la mort au fond du gouffre.
Il était 16h environ, samedi, quand les sapeurs-pompiers étaient
alertés de la survenue dâun accident dans le boyau de Sainte-Barbe,
au lit dit La Charelle.
Deux spéléologues étaient coincés dans le trou, à 150m de profondeur,
dont un blessé; le troisième avait pu sâextraire et donner lâalarme.
Aussitôt, un dispositif de secours se mettait en place, comprenant
les sapeurs-pompiers, les hommes du GRIMP (Groupe de reconnaissance
et dâintervention en milieu périlleux), les CRS du Secours en
montagne, la gendarmerie, et des sauveteurs spéléologues.
Au départ, les secours pensaient avoir affaire à un blessé grave et à
une personne indemne. Tous les moyens allaient être mis en Åuvre pour
les ramener à la surface, et câest ainsi que dans le courant de la
nuit, il était fait appel à une équipe de spéléologues artificiers,
du centre école Pleine Nature, de Conques-sur-Orbiel (Aude).
Ceux-ci étaient chargés de faire sauter à lâexplosif des strates de
pierre, de façon très ciblée et précise, jusquâà arriver auprès des
victimes. Entretemps, lâun des spéléologues coincés pouvait être
remonté, choqué mais sain et sauf.
Quand les secours atteignaient le second, Jordi Icart, 52 ans, de
Barcelone, câétait pour constater son décès, des suites de ses
blessures dues à des chutes de pierres.
Les artificiers poursuivaient leur opération, malgré les risques
encourus, afin de récupérer le corps du spéléo toujours bloqué dans
le boyau. Une opération qui allait durer jusquâà hier matin; à ce
moment-là , ils nâavaient pu parcourir quâune trentaine de mètres.
Enquête ouverte
A 10h30, alors que sur place les conditions météorologiques se
dégradaient, on apprenait du lieutenant Abeillon, de la compagnie de
gendarmerie de Rivesaltes, quâune enquête judiciaire était ouverte,
du fait quâil y avait mort dâhomme. Le procureur adjoint confirmait
lâouverture de lâenquête, confiée au groupement de gendarmerie de
Perpignan.
En conséquence, toute intervention était suspendue, en attendant
lâarrivée dâune équipe de spéléologues de la gendarmerie, chargés
dâexaminer le lieu et les conditions dans lesquelles la victime avait
trouvé la mort, et de remonter ensuite le corps. Les gendarmes
spécialisés en spéléologie venant dâOloron-Sainte-Marie (PGHM), ils
nâétaient attendus sur le site quâhier soir."