5 membres en ligne. Connectez-vous !

Note de ce sujet :
  • Moyenne : 0 (0 vote(s))
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Recherche dans le sujet
En France pas de pétrole mais quand même...
#1
0
0
Citation :En France, il y a du forage dans l'air

Par Florent LATRIVE
mercredi 05 octobre 2005

Le bonheur avec la Seine-et-Marne, c'est qu'il n'y a «ni palu ni amibes». Patrice Auffray, 50 ans dont vingt-huit de forages pétroliers en Angola, au Brésil ou en Algérie, trouve du coup «moins hard» de bichonner la MR-7000, une foreuse plantée quelque part entre Souppes-sur-Loing et Nemours, là  o๠les tas de betteraves s'entassent au bord des champs. Et o๠trône désormais un derrick qui surplombe la campagne à  40 mètres de hauteur, entouré de baraquements et de machines à  filtrer et à  traiter la boue. Depuis mi-septembre, une cinquantaine de gars virils s'affairent jour et nuit, sept jours sur sept, pour enfiler des tubes dans le sol jusqu'à  2 200 mètres et vérifier si l'on y trouve du pétrole. Une exploration pétrolière toute neuve et dans une zone o๠«il peut encore se découvrir de belles choses», veut croire Gilbert Michaud, responsable de l'exploitation pétrolière dans le Bassin parisien pour la firme suédoise Lundin.

Sex-appeal. L'envolée du prix du baril a redonné du sex-appeal au sous-sol français. En 2003, à  25 dollars le baril (21 euros), on s'était remis à  pomper vigoureusement dans la soixantaine de champs répartis dans l'Hexagone (Libération du 11 avril 2003). Aujourd'hui, à  plus de 60 dollars (50 euros), c'est la recherche de nouveaux gisements qui s'est mise en route. «Il n'y avait plus de gros travaux d'exploration depuis plusieurs années, indique Gilbert Michaud. Depuis vingt ans, on améliore surtout l'existant, sur des gisements en déclin.» Histoire d'en retirer le maximum et de pomper jusqu'à  la dernière goutte, exercice o๠excellent les petites firmes à  faibles coà»ts d'exploitation (lire ci-contre), au contraire des mastards Total ou Esso. Casque sur la tête et tout en jetant un regard gourmand à  la foreuse en action, Gilbert Michaud se dit «heureux» de cette relance des forages et en espère bien «deux ou trois» de plus l'an prochain.

Son voeu pourrait bien être exaucé : entre 2003 et 2004, les investissements d'exploration analyses géologiques en bureau d'études, tests sismiques et forages ont grimpé de 32 %. On a même vu de l'or noir jaillir de nouveaux gisements. Depuis début 2005, du pétrole est pompé aux «Mimosas» par Esso Rep avec Lundin, à  quelques encablures de la dune du Pyla. Et les «vieux» champs sont aussi sollicités. Si seuls trois nouveaux puits «de développement» dans des zones déjà  exploitées ont été forés en 2003, quinze sont apparus en 2004. Au ministère de l'Industrie, on note un «regain d'intérêt», bien entendu lié au «brut à  prix élevé». Si, en 2004, quatre demandes de permis de recherche avaient été déposées, le ministère en compte dix ces derniers jours.

La France ne va pas pour autant se couvrir de derricks, notamment parce qu'il peut s'écouler jusqu'à  cinq ans entre le dépôt d'une demande de recherche et un forage exploratoire. «Dépassé un certain cours, cela rend attractif tous les projets sur le sol français, mais il faut un cours élevé et stable», tempère Patrick Caillot, de la firme d'exploitation canadienne Vermilion, pour qui la situation actuelle va «probablement encourager les investissements et accélérer les programmes de recherche».

Le business du pétrole en France n'a rien d'une martingale pour énervés du gros profit rapide. Là  o๠les gisements puisés dans les sables d'Arabie Saoudite peuvent cracher 1 000 barils et plus par jour, il n'est pas rare de voir un puits français plafonner à  25 ou 30 barils quotidiens. La faute au sous-sol plein de roches et d'argile et compliqué à  trifouiller pour en sucer un brut de bonne qualité, comparable à  celui de la mer du Nord. En Seine-et-Marne, Lundin et ses partenaires ont investi entre 2 et 3 millions d'euros dans le forage en cours. Et comme à  chaque tentative, sans aucune garantie de succès, malgré les études préalables. «En moyenne, six forages sur sept se soldent par un échec», signale Gilbert Michaud. Une tentative à  l'été 2003 en mer d'Iroise n'a ainsi rien donné.

«Clichés». Installé dans sa cabine bourrée de matos électronique avec vue sur la foreuse, Patrick, mud logger («analyste de boues») depuis vingt-cinq ans, torpille «les beaux clichés à  la Dallas avec le puits qui gicle. C'est tout sauf ça». «On n'est pas dans le golfe Persique, ici, les coà»ts d'exploitation sont plus élevés», confirme Patrick Caillot. La poussée d'intérêt pour le brut hexagonal ne devrait donc pas enrayer le déclin historique de la production, qui chute de 15 % les pires années. En 2004, la France a donné 1,4 million de tonnes de pétrole, en baisse de 6,5 %. «On ne transposera pas le Koweà¯t en France», estime Carole Mercier, chef du bureau exploration des hydrocarbures au ministère de l'Industrie. Pour elle, «il y aura toujours une baisse de la production, tant qu'on n'aura pas mis au jour des réserves supplémentaires significatives». Le rêve absolu, pour l'instant, c'est une «stabilisation».
Répondre
#2
0
0
Il me semble qu'il y a aussi du brut sous Paris, plus loin que les carrières! Mais des sondages avaient étés fait a partir de la banlieu (on perce a l'oblique). Enfin pour ceux qui veulent amener une pioche sous terre... Avis a fans de JR.
Répondre
#3
0
0
judicael94 a écrit :Il me semble qu'il y a aussi du brut sous Paris, plus loin que les carrières! Mais des sondages avaient étés fait a partir de la banlieu (on perce a l'oblique). Enfin pour ceux qui veulent amener une pioche sous terre... Avis a fans de JR.

Pas loin de Denfert, ça sent bien le mazout !
Répondre
#4
0
0
je sais exactement ou ce trouve cette foreuse en seine et marne et je l'ai déjà  vu, ça fait des années qu'elle est là  ! j'ai l'impression de l'avoir toujours vu d'ailleurs, dans un bléde qui s'appel villemer, j'y ai passé une partie de mon enfance et j'ai encore de la famille là bas
***jennifer in the sky with flower***
Répondre
#5
0
0
jennifer a écrit :Je sais exactement o๠se trouve cette foreuse en Seine et Marne et je l'ai déjà  vue, ça fait des années qu'elle est là  ! J'ai l'impression de l'avoir toujours vue d'ailleurs, dans un bled qui s'appelle Villemer, j'y ai passé une partie de mon enfance et j'ai encore de la famille là  bas

Sur ces bonnes paroles, tu n'as aucune excuse pour ne pas poster dans moins de 2 semaines une photo de l'engin (je parle de la foreuse bien entendu.). Wink
Répondre
#6
0
0
Tiens, j'ai vu un reportage à  la TV la dessus cette semaine. Pas foutu de me rappeler sur quelle chaîne.
Répondre
#7
0
0
boulet a écrit :
jennifer a écrit :Je sais exactement o๠se trouve cette foreuse en Seine et Marne et je l'ai déjà  vue, ça fait des années qu'elle est là  ! J'ai l'impression de l'avoir toujours vue d'ailleurs, dans un bled qui s'appelle Villemer, j'y ai passé une partie de mon enfance et j'ai encore de la famille là  bas

Sur ces bonnes paroles, tu n'as aucune excuse pour ne pas poster dans moins de 2 semaines une photo de l'engin (je parle de la foreuse bien entendu.). Wink

il se peut que j'y aille dans peu de temps, j'essayerai d'y penser !
***jennifer in the sky with flower***
Répondre
#8
0
0
tiens ! qui a corrigé mes fautes ?????
***jennifer in the sky with flower***
Répondre
#9
0
0
jennifer a écrit :Tiens ! Qui a corrigé mes fautes ?

Mon petit doigt ! Icon_lol
Répondre


Sujets apparemment similaires…
Sujet Auteur Réponses Affichages Dernier message
  Quand le métro rencontre les carrières dmighty 11 17 236 Lun. 31 Juil. 2017, 12:37
Dernier message: dmighty
  [Russie] Faites vous même vos galeries de métro greuh 2 4 396 Mer. 16 Juin 2010, 15:08
Dernier message: fanfouer



Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 2 visiteur(s)