Jeu. 16 Août 2012, 07:07
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Mardi en milieu de matinée, du château de Pont-Rémy il ne restait qu'une ruine d'où émanaient encore des nuages de fumée. Un peu plus tôt, à 3 heures dans la nuit de lundi à mardi, un violent incendie s'était déclaré.
Rapidement, de gigantesques flammes ont embrasé l'édifice du XVe siècle, construit au milieu d'un massif forestier et invisible depuis la place de Maisniel, au cœur de la commune.
Selon la compagnie de gendarmerie d'Abbeville, c'est le boulanger de cette place qui a donné l'alerte alors qu'il préparait la fournée du jour. L'importance du feu avait attiré son attention.
Cet incendie a mobilisé une vingtaine de pompiers d'Abbeville et d'Airaines, ces derniers étant venus en renfort. Au moment des faits, la bâtisse, appartenant à Michel de Monicault, habitant en région parisienne, était inoccupée comme depuis plus d'une dizaine d'années, et dans un état de vétusté avancée, selon le maire de Pont-Remy, Annie Roucoux.
L'élue était présente sur les lieux peu après le début de l'intervention des pompiers. «Il y avait des flammes de la hauteur du château, cela crépitait. La toiture et les planchers ont été détruits», a témoigné l'édile.
Malgré d'importants moyens pour circonscrire l'incendie, les dégâts sont importants. De la bâtisse, il ne reste plus que les murs de l'enceinte.
La toiture, la charpente, les planchers et les fenêtres ont été totalement détruits par les flammes. Sous l'effet de la chaleur et des milliers de litres d'eau déversés afin d'éteindre le feu, la structure du bâtiment a été fragilisée. « Le site devra être sécurisé afin que des badauds ne pénètrent pas dans la propriété privée », a ainsi souligné la compagnie de gendarmerie d'Abbeville, en charge de l'enquête.
Selon les premiers éléments constatés, l'origine de l'incendie ne peut être qu'humaine, soit accidentelle soit criminelle, le château n'étant pas habité et sans électricité. Divers témoignages attestent en effet que la bâtisse est souvent «visitée» depuis qu'elle est inoccupée.
Mardi en début de soirée, les pompiers continuaient la surveillance du site. Si aucun blessé n'est à déplorer dans la lutte contre les flammes, les enquêteurs n'ont pu pénétrer dans l'édifice, les murs menaçant de s'effondrer. Le château a donc été placé sous scellés afin d'en interdire l'accès. Une signalétique devrait être installée afin de prévenir du danger.
Source le courrier picard.