Citation :C'est une exclusivité française : nombre de carrières souterraines de la métropole sont des catiches - c'est-à-dire qu'elles ont été taillées en forme de bouteille. Les plus importantes s'étalent sur douze communes, obligées à la vigilance en matière d'urbanisme. Car ces sous-sols de craie forment un véritable gruyère dont il n'existe aucune carte exhaustive.
PAR MARIE VANDEKERKHOVE
metro@lavoixdunord.fr INFOGRAPHIE GIEM
1.Pourquoi des carrières souterraines ?
Pour construire les villes ! Les premières exploitations de craie de la métropole datent du Moyen Âge. L'hospice Comtesse, la citadelle Vauban à Lille ont été construites avec la fameuse pierre blanche de Lezennes. « Au début, les carrières étaient à l'extérieur des villes. Puis l'urbanisation les a rattrapées, comme à Lille-Sud, dont le sous-sol est truffé de cavités », décrypte Étienne Kuffel, responsable du SEISM (Service d'expertise et d'ingénierie des sols et matériaux) au sein du conseil général. Les carrières, contrairement aux mines, ont été exploitées par des artisans multiples et laissées à l'abandon. Du coup, l'État a tranché : le propriétaire d'un terrain l'est également... du sous-sol. Chaque transaction immobilière en zone « à risque » donne lieu à une information obligatoire de l'acquéreur, voire du locataire.
2.Quelle spécificitédans la métropole ?
Selon Étienne Kuffel, chaque grande ville du Nord (Cambrai, Valenciennes...) compte des carrières de craie. Mais celles de la métropole sont uniques en France. D'abord à cause de l'importance des catiches, ces carrières en forme de bouteilles : « C'est une exploitation verticale : on récupérait de la craie pour la fondre en pierre de chaux. » À cette gestion quantitative s'ajoute un mode opératoire plus qualitatif, à Lezennes, Hellemmes et Villeneuve-d'Ascq : on trouve également des cavités en forme de « chambre et piliers », avec une exploitation plus horizontale. Les deux types de carrière ont permis, en surface, de conserver les terres agricoles.
3.Existe-t-il des risques ?
L'État considère la présence de carrières souterraines comme un « risque majeur ». C'est-à-dire aux conséquences graves s'il se concrétise. Cela oblige ainsi les établissements recevant du public (comme les immeubles, le Grand Stade en construction...) ou les routes (comme le boulevard de Tournai à Villeneuve-d'Ascq) à remblayer entièrement le sous-sol. Cette disposition administrative a entièrement morcelé les carrières qui, autrefois, communiquaient toutes.
La présence de cavités est rendue d'autant plus complexe qu'elles évoluent avec le temps. Premier élément perturbateur : l'eau, qui détruit les « piliers ».
« Certains habitants déversent leurs eaux usées dans les carrières. C'est un comportement intolérable. C'est comme s'ils sciaient la branche sur laquelle ils sont assis », fustige Étienne Kuffel. Qui pointe le caractère aléatoire de l'évolution : « Des carrières exploitées au Moyen Âge restent tout à fait stables tandis que d'autres datant des années 1960 se sont effondrées. » •
Quelques heures en caisson hyperbare? Ridicule.
10 jours sous terre dans le GRS? Petit.
Des semaines dans une mine au Chili? Pfffft.
520 jours à l'isolement dans un labo Russe pour simuler un voyage vers Mars? Pipi de chat!
10 ans dans un bunker, là c'est la classe. Même les "survivalists" Américains doivent pleurer! http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/0...un-bunker/
Every time I think I'm gonna wake up back in the jungle.
(Jeu. 09 Août 2012, 12:36)E-ver a écrit : Quelques heures en caisson hyperbare? Ridicule.
10 jours sous terre dans le GRS? Petit.
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10 ans dans un bunker, là c'est la classe. Même les "survivalists" Américains doivent pleurer! http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/0...un-bunker/
700m2 de surface, ça doit en faire rêver du parisien kajapoule!
Oui sauf qu'au bout d'un moment ça doit faire long....
Le touriste : "Dis, heu, c'est sympa ton bunker mais tu nous emmènes à la sortie ?"
Le guide : "Ta gueule, yen a pas. Pourquoi il est pas beau mon réseau ?".
(Jeu. 09 Août 2012, 22:53)PonyClub a écrit :
(Jeu. 09 Août 2012, 12:36)E-ver a écrit : Quelques heures en caisson hyperbare? Ridicule.
10 jours sous terre dans le GRS? Petit.
Des semaines dans une mine au Chili? Pfffft.
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