Sam. 07 Dec. 2002, 18:26
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Câest pendant la nuit de samedi à dimanche que le petit groupe sâest engouffré dans les anciennes galeries de calcaire et de gypse qui courent sous les communes de Bougival et de Louveciennes.
A deux kilomètres de la bouche dâentrée, lâun dâentre eux chute dâune hauteur de quatre mètres en tentant dâescalader une paroi. Par chance, lâun de ses amis peut donner lâalerte avec son téléphone portable, vers 2 h 45 du matin. Arrivées sur place, les équipes spécialisées de sapeurs-pompiers déploient dâimportants moyens pour dégager le blessé et lâextraire des tunnels.
Une chute de quatre mètres
Après deux heures dâefforts, les secouristes parviennent à évacuer la victime, inconsciente et sérieusement atteinte. Elle est immédiatement
transportée au centre hospitalier de Versailles. Son état était toujours jugé préoccupant hier soir. Ses coéquipiers rescapés auraient cependant
prétendu se livrer régulièrement à la spéléologie. ´ Ils étaient complètement souséquipés ! réagit François Cafaro, maire de Bougival.
Leur expédition est unmélange de sottise et dâimprudence folle. Mais lâimprudence est coutumière depuis que ces carrières ont cessé dâêtre exploitées, voilà une trentaine dâannées. ´ Les terrains en surface sont pourtant privés et grillagés, donc interdits dâaccès, reprend le maire. Mais des groupes de jeunes se sont toujours débrouillés pour passer outre. Câest une véritable plaie. Il y a trois ou quatre ans, les policiers ont même
évacué une centaine de personnes rassemblées à lâoccasion dâune rave-party. Les organisateurs avaient installé des groupes électrogènes
dans les galeries. ª Dans le secteur, le phénomène de rassemblement dans ces carrières qui trouent les coteaux de la Seine est bien connu des habitants. ´ Câest visiblement un lieu de réunion assez prisé.
Cet été, une petite bande dâadolescents avait aussi entrepris de se réunir dans les souterrains et dây allumer un feu, se souvient Daniel, de la
toute voisine résidence laMontgolfière. Ils auraient pu sâétouffer là -dedans. De toute façon, dès quâon bouche les accès, soit ils cassent les
protections, soit ils trouvent un nouveau trou pour descendre. Câest un manège sans fin.
Gaà«tane Bossaert
Le Parisien - 6/11/2000
lafouine
http://www.cyberkata.org/
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