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Explo: Mines de spath fluor en Haute Loire
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En ballade dans le trou paumé ou mon frère se cache pour échapper a la conscription de notre bon Roy, je suis tombé sur ça:


Pièces jointes Miniature(s)







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rebingo en retournant à  la chariotte. C'est Noel à  la bourre...


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et allez, c'est les soldes, une troisième pour le prix de deux, mais plus vieille visiblement.


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C'est marrant, le chariot me rappelle ceux qu'on trouve aux lions ^^ T'en a de la chance de tomber sur ce genre de cadeaux en te balladant... Nous en se balladant dans paris on tombe sur des plaques qui donnent dans le reseau d'assainissement... pas la joie
| F2R La Chatte à Saint Pier - ( o Y o ) - Sois Réput |

--=::[ CKZone c'est un peu la cour des miracles, sans les miraculés ]::=--
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#5
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Bah merde... vais devoir y aller dans pas longtemps.... (en haute loire)
tu viens vec moi ?????
Et pis bah voila.... tjs avoir une frontale vec soi mon neuro sisisisi
Icon_lol :wink:
Et maintenant qu'on est content.... Qu'est ce qu'on fait ???
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Mon lapin, j'suis toujours partant pour une virée, tu le sais bien Wink
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#7
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enorme! Ca serait terrible que tu fasse un topo de ce quie est accessible!
Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses...
IGCPortail Expeditions Spéléologiques
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sympathique ce lieu, j'aurais bien fait un tour avec vous mais je suis pas du coin...
comment t'as fait pour l'effet flouté sur les cotés pour la photo du tuyau rouillé dans la mousse?
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avec picassa, c'est automatique, y'a 2/3 effets pratiques. Sinon elles sont toutes retouchées avec rawshooter et photoshop.
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#10
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Le début a l'air plutôt en bon état, t'y retournes quand avec une lampe?
D't'façons l'exploration, c'est surfait...
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le temps de trouver une date commune pour tous les gens qui m'ont dit: "on y va quand?"
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#12
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La mine a été exploitée jusqu'à  la fin des années 70. La galerie principale fait plus d'un km de long et permettait d'arriver au filon. On y travaillat à  la dynamite. C'est une région intéressante du point de vue minéralogique avec de nombreuses espèces minérales.
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#13
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ça depend de quelles mines tu parles.
selon mes infos, dans le coin, il y a les mines de spath fluor (fluorine), celles d'antimoine argentifère, de plomb et de charbon. L'exploitation débute avec les romains et s'achève, selon les mines vers 1905 pour l'antimoine et le plomb, en 1908 pour le charbon, mais les mines sont reutilisées pour exploiter le spath fluor, jusqu'au debut 70 pour la fermeture des dernieres.
Certains parlent d'une possible reouverture prochaine de certaines exploitations.
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Neuromancien a écrit :le temps de trouver une date commune pour tous les gens qui m'ont dit: "on y va quand?"

On y va quand? :mrgreen:
D't'façons l'exploration, c'est surfait...
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#15
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j'ai un truc pas mal:


"Les terrains qui forment les plateaux situées entre la vallée de l'Allier à  l'est et la rivière A***** à  l'ouest sont constitués de roches métamorphiques. Ces roches qui sont des gneiss dérivent d'anciennes séries sédimentaires ou d'ancien massifs granitiques comme c'est le cas pour cette région d'*****.
Cette dernière roche appelée orthogneiss a été datées de 407 M.A. Les premières montées hydrothermales ont dépose il y a 250 à  300 M.A. des substances riches en antimoine qui ont donné lieu à  d'imortantes exploitations minières. Il y a 180 M.A. , à  la suite d'accidents tectoniques, des fractures se sont ouvertes dans lesquelles se sont déposés des minerais complexes, mélange de soufre, de plomb, d'antimoine riche en argent. Ce principal minerai appelé semseyite fut dès l'époque gallo-romaine exploité en ces lieux. De ces premiers siècles de notre ère, il ne reste près d'***** dans le ravin de la R***** qu'une large et profonde saignée qui témoigne d'une exploitation à  ciel ouvert sur les affleurements du filon.
Oublié pendant près de quinze siècles, ce gisement fut retrouvé en 1882 par les prospecteurs de la concession d'antimoine voisine de F***** qui ont été attirés par des amas de scories et des blocs de minerai oxydés.
Assez rapidement, les mineurs découvrirent l'entrée d'une vieille galerie (travers-bancs des Romains) et après l'avoir désobstruée, ils pénétrèrent dans l'exploitation antique entièrement taillée à  la pointerolle. Le minerai rencontré dans ces travaux n'était pas la stibine qu'ils avaient l'habitude d'exploiter mais un autre minerai. Des analyses révélèrent une teneur exceptionnelle en argent.
La compagnie des mines de B***** qui travaillait à  F***** obtint le 12 Aoà»t 1892 la concession de la R***** pour plomb argentifère et autre minerais connexes. Il n'y aura pas d'exploitation avant la reprise de la concession par Paul Eugène Bontoux, en juillet 1898, car le procédé permettant de traiter ce minerai complexe n'avait pas été mis au point. De 1898 à  1902, les efforts de Bontoux portèrent sur l'aménagement extérieur du site (construction de la laverie, du conduit de dérivation du ruisseau, des magasins, de la forge, lampisterie, atelier de menuiserie, transporteur aérien) et la préparation de l'exploitation (percement du grand puits et des galeries principales).
L'exploitation durera d'octobre 1902 à  juin 1905 après le décès du principal actionnaire de la Société Minière et Métallurgique d'Auvergne: P.E. Bontoux. Durant cette période avec des effectifs atteignant 200 ouvriers pour l'année 1904, il a été extrait 2500 tonnes de plomb métal, 1250 tonnes d'antimoine et 12 tonnes d'argent.
L'usine de traitement métallurgique était installée à  L*****. Le minerai était sorti du ravin par le transporteur aérien jusqu'au siège à  F***** puis acheminé par chars à  boeufs jusqu'a l'usine.

Les mines de L*****: B***** et M*****

L'année 1875 voit le début de l'industrialisation en France: un peu partout on s'intéresse au charbon.
A L*****, ce dernier est présent en beaucoup d'endroits et c'est ainsi qu'à  M***** o๠se trouve le gisement le plus important de la région, l'exploitation commence dès 1885 en relation avec le développement du chemin de fer qui permet de transporter le charbon à  l'usine de C*****, distante de 6km du gisement.
Dans ce même périmètre, parallèlement à  ces mines de charbon, des particuliers exploitaient le spath fluor. Ce petit artisanat ne disposait que de moyens techniques et financiers très limités, aussi l'exploitation n'était guère importante.
En 1908, une société locale: la société des "Mines et Gisements" B***** L*****, qui avait absorbé les droits des particuliers et acquis les mines de M***** exploitait le spath fluor en carrière dans le périmètre de la concession houillère de M*****.
En 1923, une nouvelle société s'intéressera aux mines de charbon. Cette société avait vu le jour en 1855 à  S***** lors de la création d'une usine en vue de la fabrication d'acide sulfurique, de sulfate de soude et de sel de soude. Cette société avait pris le nom de "C*****" grâce aux progrès de l'industrie chimique, de nouvelles créations s'ajoutèrent aux fabrications de base, la société prospéra et fusionna en 1921 avec une autre société voisine: F*****, pour donner "CF*****".
C'est donc en 1923 que la société "CF*****" se décida à  racheter la concession de houille de M*****, dans l'intention première d'y extraire le charbon. Mais le voisinage des exploitants de spath fluor retint l'attention des nouveaux concessionnaires. En effet, en 1903 à  S***** on avait découvert un nouveau procédé de traitement du spath fluor. Ce dernier, attaqué par l'acide sulfurique, donnait de l'acide fluorhydrique qui, condensé, servait à  la fabrication de fluorure d'aluminium et de la cryolithe artificielle. Jusqu'en 1905, la compagnie achetait du spath fluor, ensuite elle exploita directement des gisements et on comprends ainsi pourquoi, en 1928, "B***** L*****" en proie à  de grosses difficultés, fut absorbée par "CF*****" . Cette dernière société bénéficia ainsi des exploitations acquises par "B***** L*****" en 1927. Ainsi les exploitations de baryte et de mispickel aurifère se trouvant de l'autre coté de l'Allier, au nord-est, dans la vallée de la S*****, en particulier l'usine de B*****, appartenant à  Martin Vozelle.
En 1948, la société "CF*****" subit des modifications. La compagnie transforma ses structures et son appellation et devint P*****.
En 1963, d'autre transformations ont donné naissance à  une société nouvelle: "P***** S*****"

L'exploitation du minerai à  M*****

Le gisement de M***** est constitué par un réseau de filons parallèles à  la direction nord-ouest. La puissance varie de 0,60m à  3m, mais peut atteindre 15 à  20m aux points de convergence de différents filons, comme cela était le cas de la lentille dite du B*****, située au sud du gisement, maintenant épuisée.
La mine est exploitée à  flanc de coteau à  650m d'altitude. On s'y rend à  travers bois et on débouche sur une sorte de plateforme caillouteuse ou l'on voit apparaître dans l'herbe des tronçons de voie ferrée sur lesquels rouillent quelques berlines. Des traces de pas le long de la voie ferrée qui s'achemine jusqu'au pied de la colline indiquent seules la présence d'êtres humains. L'aspect d'abandon de cette entrée de mine s'explique par le fait que c'est une entrée à  personnel uniquement, l'extraction se faisant par l'étage du dessous.
Pour atteindre les filons, des recoupes s'ouvrent de place en place. On découvre, au milieu du gneiss gris, des traînées vertes: ce sont les veines de spath fluor. Ici, à  M*****, on peut travailler "à  vue".
Le gisement fait l'objet de deux méthodes d'exploitation distinctes: la plus classique est celle de la chambre-magasin facilitée ici par la bonne tenue des terrains, le plus souvent constitués de gneiss très sains, le faux toit argileux ne se présentant que très rarement.
On prends les veines de bas en haut en laissant le minerai abattu en dessous de soi et on soutire par des goulottes la quantité de minerai qu'il est nécessaire d'enlever pour continuer l'abattage. Le minerai est chargé directement dans des berlines dans la voie de base.
Cette méthode de la chambre-magasin, quelle que soient les facilités qu'elle présente, n'est applicable que dans les parties les plus riches du gisement. Elle est donc de moins en moins utilisée et remplacée par la méthode dite de récupération. Dans ce cas, l'abattage s'effectue sur les remblais de dépilages voisins préalablement étalés à  45° dans le fond de la chambre. Le minerai est alors raclé vers les goulottes de chargement. Les veines sont attaquées par le haut en abattant, selon le système "des gradins inversés". Cette opération est une des plus spectaculaires, mais provoque un salissage important du tout-venant.
Dans ces deux méthodes: chambre-magasin et récupération, me minerai est chargé dans les berlines au sortir de la goulotte et ensuite dirigé jusqu'a une deuxième trémie alimentant les points de chargement de l'étage de roulage général. Sorti à  ce niveau par des convois à  locotracteur diesel, il est repris par une bande élévatrice et chargé sur un camion.

Le gisement de la D*****

Contrairement à  M***** qui connait les servitudes d'une exploitation trop ancienne pour être efficacement modernisée, le nouveau gisement de la D***** a bénéficié de la mise en oeuvre de techniques plus modernes. C'est ainsi que la galerie principale qui s'ouvre à  flanc de coteau au dessus de 700m donne l'accès à  une bure, c'est-à -dire à  un puit faisant communiquer des galeries situées à  des étages différents et ne débouchant pas au jour. C'est pas ce bure que sortira la production des étages inférieurs. Ce bure présente une particularité extrêmement rare que l'on ne trouve que dans une seule mine de fer, à  Oignies, dans le Nord Pas de Calais: le skip de cinq cent litres, sous lequel est suspendue la cage à  personnel, est équipé d'une poulie de 1500 millimètres. Grâce à  ce skip, le minerai est remonté dans la galerie principale et chargé dans des berlines qui l'acheminent au-dehors o๠il est mis sur une rampe de chargement qui le déverse dans une trémie grâce à  laquelle le minerai sera versé dans le camion qui le transportera à  la laverie.
Un camion de vingt tonnes circule en permanence à  raison de neuf voyages par jour sur les 6 km de route privée qui relient la mine à  la laverie. En 1958, cette route s'est substituée à  la voie ferrée sur laquelle circulait le "petit train" qui transportait le minerai à  C*****. Ce train était en réalité constitué par un locotracteur qui tirait péniblement les berlines o๠s'entassait le minerai. La lenteur des voyages, le problème de la modernisation selon laquelle il aurait fallu reconstruire la voie ferrée et se munir d'une locomotive plus puissante, ce qui aurait entraîné des frais énormes, ont décidé la société à  effectuer les travaux nécessaires à  la mise en place d'une route grâce à  laquelle les rendements ont été améliorés."
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