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La RATP reconnaît sa responsabilité dans le XIIIème - Version imprimable

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La RATP reconnaît sa responsabilité dans le XIIIème - lafouine - Mer. 30 Avr. 2003

Citation :La RATP reconnaît sa responsabilité dans l'effondrement d'un groupe scolaire parisien

LE MONDE | 30.04.03 | 13h23   ?  MIS A JOUR LE 30.04.03 | 13h25

La Régie est prête à  prendre à  sa charge la reconstruction de l'établissement qui avait été endommagé en février à  la suite du creusement d'un tunnel pour la ligne de métro Météor.

Mauvaise soirée pour le directeur général adjoint de la RATP ! "Je savais bien que ce ne serait pas une partie de plaisir que de venir m'expliquer devant vous.", a reconnu, mardi 29 avril, Jacques Rapoport, au cours d'une réunion publique organisée dans une salle proche de la place d'Italie, à  Paris (13e arrondissement).

Le plus proche collaborateur d'Anne-Marie Idrac, ancienne secrétaire d'Etat aux transports et PDG de la RATP, faisait face à  la colère de quelque 200 parents d'élèves du groupe scolaire Choisy-Perret, dont la cour et certains bâtiments s'étaient effondrés dans la nuit du 14 au 15 février, à  la suite de l'éboulement d'une partie du tunnel en construction pour le prolongement de Météor, la ligne 14 du métro parisien (Le Monde du 18 février).

"Scandaleux ! Inadmissible et inacceptable que d'avoir mis ainsi en jeu la vie de 900 enfants", ont affirmé ces Parisiens en commentant les conclusions de deux rapports rendus publics le 28 avril. L'enquête interne à  la RATP comme les études effectuées par les ingénieurs des Ponts et Chaussées à  la demande du ministre de l'équipement (Le Monde du 30 avril) identifient, en effet, clairement les mêmes causes pour un accident qui aurait pu se transformer en catastrophe si l'effondrement avait eu lieu un jour de semaine au lieu d'une nuit du samedi au dimanche.

Après avoir renouvelé, au nom de la RATP, ses excuses aux familles, ainsi qu'aux enseignants et au personnel de l'école, dont la vie a été bouleversée depuis plusieurs mois par la fermeture de l'établissement, M. Rapoport a assuré que l'entreprise publique, maître d'ouvrage du chantier, s'estime "responsable d'un cumul de petites erreurs". Il a précisé cependant que "prises isolément, celles-ci n'auraient pas eu de conséquences aussi dramatiques".

Comme l'ensemble des experts, la direction de la RATP reconnaît que la mauvaise qualité des sols dans ce secteur n'a pas suffisamment été prise en compte au cours des travaux. D'autant, reconnaît la RATP, que cette "mauvaise appréciation" n'a pas empêché les responsables du chantier de décider "d'alléger les dispositifs de soutènement provisoire par rapport à  ceux qui avaient été prévus au départ". Par ailleurs, des indices pendant les mois précédant l'accident, et notamment des anomalies dans les tassements de terrains, auraient dà», toujours selon la RATP, "conduire à  une adaptation des méthodes d'exécution". Ainsi, a reconnu le directeur général adjoint de l'entreprise, le délai a été trop important entre le creusement, en novembre 2002, du gigantesque tunnel sous l'école, destiné à  accueillir un atelier de maintenance de 145 mètres de long sur près de 15 mètres de large, et la consolidation de la voà»te de cet ouvrage.

Cet acte de contrition et cette "volonté de transparence" n'ont pas suffi à  faire taire les reproches de la Mairie de Paris dans la conduite de ce chantier. "Plus que d'erreurs, il s'agit pour nous de fautes graves, qui auraient pu conduire à  une catastrophe", a redit, mardi soir, Eric Ferrand, adjoint (MRC) de Bertrand Delanoà«, chargé de la vie scolaire.

A la suite d'un vote unanime du Conseil de Paris, intervenu lundi 28 avril, le maire de Paris a été autorisé à  signer une convention avec la RATP, dans laquelle celle-ci s'engage à  reconstruire les bâtiments détruits à  l'identique et à  rembourser les frais induits par le déplacement provisoire des enfants et des enseignants.

La RATP, qui se déclare prête à  engager des travaux pour une réouverture de l'école à  la rentrée 2004, attend cependant l'autorisation des experts avant de reprendre le chantier interrompu juste après le comblement du trou. Par ailleurs, la Régie s'appuiera éventuellement sur les résultats de l'enquête judiciaire pour demander des comptes à  Bouygues-Construction, principale société en charge des travaux. Sollicitée, mardi, par Le Monde, celle-ci a indiqué qu'elle s'était "contentée de suivre les plans des ingénieurs de la RATP".

Serge Blisko, maire (PS) du 13e arrondissement de Paris, estime cependant que l'accident survenu cet hiver pose la question du recours "obligé" à  un petit nombre d'"incontournables entreprises de travaux publics" pour ce type de chantier. "Le maire de Paris a demandé au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) d'effectuer de nouvelles expertises sur le sous-sol parisien, ajoute M. Blisko, mais il faudra par ailleurs que la Ville dispose de meilleurs moyens de contrôle sur les grands travaux souterrains de la capitale."

Christophe de Chenay

<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3228--318592-,00.html">http://www.lemonde.fr/article/0,5987,32 ... 2-,00.html</a><!-- m -->


Re: La RATP reconnaît sa responsabilité dans le XIIIème - graine - Mer. 30 Avr. 2003

Citation :La RATP reconnaît sa responsabilité dans l'effondrement d'un groupe scolaire parisien

Encore heureux ! D'ailleurs, ils avancent les mêmes explications que les cataphiles qui se sont un peu penchés la dessus. Comme quoi, on ferait de bon experts géomètres ^_^


- lafouine - Jeu. 01 Mai 2003

Faut pas avoir fait les Mines pour constater que quand on creuse une trop grande galerie, qu'on ne fait aucun soutien de voà»te autre qu'un ridicule grillage + béton projeté, et qu'en plus on sous-creuse l'arche de la voà»te --> tout s'écroule.

Je crois quand même que c'est de l'incompétence notoire et surtout une façon d'économiser pour améliorer les marges du sous-traitant.

Résultat des courses, il faut s'attendre à  ce que toutes les carrières ou passent des ouvrages RATP ou SNCF soient petit à  petit toutes injectées. Un bon exemple est la salle des Céramiques.


- graine - Jeu. 01 Mai 2003

lafouine a écrit :Résultat des courses, il faut s'attendre à  ce que toutes les carrières ou passent des ouvrages RATP ou SNCF soient petit à  petit toutes injectées. Un bon exemple est la salle des Céramiques.

Hum, celle-là , ca fait longtemps qu'elle devrait être injectée en fait...


- la_gargouille - Ven. 02 Mai 2003

lafouine a écrit :Résultat des courses, il faut s'attendre à  ce que toutes les carrières ou passent des ouvrages RATP ou SNCF soient petit à  petit toutes injectées. Un bon exemple est la salle des Céramiques.

La petite ceinture est sur la liste....