Citation :Des secouristes ukrainiens font une pause entre deux «descentes» au fond de la mine de Krasnolimanska en Ukraine, à  50 kilomètres à  l'ouest de la ville de Donetsk, mardi. Une explosion due au gaz s'est produite dans cette mine de charbon, faisant au moins 31 morts parmi les mineurs, dont cinq sont toujours bloqués dans la mine. Il s'agit du plus grave accident qu'ait connu le secteur minier ukrainien depuis deux ans. «Nous avons retrouvé 31 corps. Nous ne connaissons pas encore le sort des cinq autres mineurs», a déclaré une réprésentante de l'Etat ukrainien présente sur les lieux de l'accident.

Suite au coup de grisou, un incendie s'est déclaré et fait toujours rage dans les boyaux de la mine de charbon, ce qui complique le travail des secouristes. 46 mineurs se trouvaient dans la mine au moment de l'explosion, qui s'est produite lundi soir. En 2001, neuf mineurs avaient déjà  trouvé la mort dans un accident survenu dans cette même mine de Krasnolimanska.
(Libération.fr)

Citation :KIEV (AFP - 18:37) - Au moins 25 mineurs ukrainiens ont péri lors d'un puissant coup de grisou lundi soir dans une mine du Donbass (est), le plus meurtrier depuis deux ans en Ukraine, et le bilan pourrait encore s'alourdir, onze mineurs étant toujours portés disparus mardi matin.

L'explosion est survenue à  22h30 lundi (19h30 GMT) à  plus de 997 mètres de profondeur dans une galerie de la mine Krasnolimanska, située dans la localité de Rodinské, à  une quarantaine de kilomètres au nord de la ville de Donetsk, a déclaré un porte-parole du ministère des Situations d'urgence, Vassyl Slovetski.

"Quarante-huit mineurs se trouvaient dans la mine au moment de l'explosion. Les corps de 25 d'entre eux ont été découverts, 11 autres sont portés disparus et douze ont réussi à  remonter à  la surface sains et saufs", a précisé M. Slovetski. Un violent incendie provoqué par l'explosion ravageait toujours la mine mardi matin et les renforts de pompiers continuaient d'arriver sur place, selon la même source. Plusieurs équipes de secouristes ont également été dépêchées sur les lieux mais les recherches des mineurs disparus sont compliquées par l'effondrement de galeries, les flammes et la fumée.

Le vice-Premier ministre chargé des questions énergétiques, Andriy Kliouev, les ministres de l'Energie, Serhiy Touloub, et du Travail, Mikhaà¯lo Papiev, se sont rendus sur place dans la nuit de lundi à  mardi. Le Premier ministre Viktor Ianoukovitch était pour sa part attendu dans la matinée à  Rodinské. Son gouvernement a annoncé l'octroi d'une aide de 2,5 millions de hryvnias (470.800 USD) aux familles des victimes, a rapporté le ministère des Situations d'urgence.

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Accident dans la mine d'Osinniki en Sibérie
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Il s'agit de l'accident minier le plus meurtrier à  survenir en Ukraine depuis juillet 2002, lorsqu'un incendie avait causé la mort de 33 "gueules noires". En aoà»t 2001, un coup de grisou avait fait 55 tués dans le bassin houiller de Donetsk o๠sont concentrées 70% des quelque 200 mines ukrainiennes. Le grisou est un gaz inflammable, composé de méthane, qui se dégage dans les mines de houille et qui, mélangé à  l'air, explose au contact d'une flamme ou d'une étincelle.

Sous-financées depuis la chute de l'URSS en 1991 et souvent dotées d'équipement vétuste, les mines ukrainiennes comptent parmi les plus dangereuses au monde avec officiellement plus de 200 morts en 2002 et près du double en 2001. L'Etat ukrainien, qui contrôle encore presque toutes les mines du pays, a fermé ces dernières années de nombreuses exploitations jugées non-rentables dans le cadre d'une réforme de ce secteur.

Si les mineurs étaient plus d'un million dans l'Ukraine soviétique, ils ne sont aujourd'hui plus que 400.000 dans ce pays qui produit en moyenne 80 millions de tonnes de charbon par an, selon des chiffres officiels.