Citation :Un bâtiment des archives historiques de Cologne (ouest de l'Allemagne) s'est effondré mardi comme un château de cartes et les sauveteurs fouillaient toujours les décombres dans la soirée à  la recherche d'éventuels disparus.

Selon la municipalité et les sapeurs-pompiers, des témoins ont indiqué que deux à  neuf personnes pourraient avoir été ensevelies sous les décombres du bâtiment des archives, de construction relativement récente, et ceux de deux immeubles mitoyens également en grande partie détruits.

Les raisons de l'effondrement n'étaient pas immédiatement établies, mais des travaux d'extension du métro avaient lieu à  proximité, et des fissures seraient apparues depuis plusieurs semaines sur les murs du bâtiment des archives, selon son ancien directeur, Eberhard Illner.

Les sapeurs-pompiers ont indiqué dans la soirée qu'une large salle souterraine avait été creusée à  proximité de l'immeuble.

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Citation :"La chance de retrouver une personne vivante dans les décombres est proche de zéro", a indiqué le chef des pompiers de la ville, au cours d'une conférence de presse télévisée. Il a précisé que ces deux personnes se trouvaient plus précisément sous les décombres d'un immeuble d'habitation voisin des archives, situé comme celles-ci au dessus d'une ligne de métro en travaux. Au total, deux immeubles ont été entraînés par la chute du bâtiment des archives.
Selon Georg Quander (chargé des affaires culturelles de la ville), le bâtiment des archives a été englouti dans un cratère souterrain, qui serait profond de douze mètres. "La cause de l'accident est à  rechercher dans le sous-sol", a-t-il assuré, pas dans le bâtiment des archives en lui-même. Pour le maire de la ville Fritz Schramma, il convient désormais de remettre à  plat les travaux d'extension de la ligne de métro.

Citation :Un habitant s'insurge : «Cette tragédie aurait pu être évitée. Les architectes du métro sont des amateurs. Depuis que les travaux ont été entrepris, il y a cinq ans, des clochers ou des tours ont commencé à  s'incliner, un peu comme la Tour de Pise. L'an dernier, des archivistes ont entendu des craquements, vu des fissures dans les soubassements. Et cela faisait plusieurs semaines que le bâtiment s'était incliné d'une dizaine de degrés. On nous disait que tout allait bien.»