Ven. 07 Mars 2003, 16:05
Taverny La base aérienne recrute localement
«NOUS SOMMES ouverts et accessibles à tous. » Le colonel Pinaud, qui commande la base aérienne de Taverny, tient à le faire savoir : les jeunes peuvent trouver un emploi dans l'armée de l'air, aux portes de chez eux. Discrètes, les installations militaires à demi enterrées sous la forêt de Montmorency recèlent des trésors de technologies et des métiers qui sortent de l'ordinaire. Le site dévoile ses dessous à l'occasion de la première grande campagne nationale de recrutement orchestrée tout au long du mois de mars. Affichage dans le métro, pub radio et SMS envoyés sur les téléphones portables se chargeront de convaincre les 18-25 ans quant aux débouchés qu'offrent les airs.
Des salles souterraines truffées d'écrans Ici, pas d'avions (à part l'appareil cloué sur son socle, à l'entrée) ni pistes d'atterrissage, mais des kyrielles d'ordinateurs et de logiciels. Taverny est l'un des principaux centres de décision de la défense française. Commandos, contrôleurs aériens, informaticiens et mécaniciens s'y côtoient. En tout, les installations abritent près de 1 500 personnes dont 300 militaires du rang embauchés localement. « Nous en prenons une cinquantaine chaque année, explique le colonel Pinaud. Mais ce recrutement est peu connu, de sorte qu'il se fait souvent de bouche à oreille. » Avec un bac professionnel et après trois mois de formation au maximum, les candidats peuvent décrocher un contrat de quatre ans et prétendre devenir fusilier commando, cuisinier ou agent dans l'un des centres d'opérations de la base aérienne. Exemple avec le centre de conduite des opérations aériennes, d'o๠le ciel français est surveillé, en temps réel. Pour l'anecdote, 10 000 avions survolent le territoire chaque jour. De ces salles souterraines truffées d'écrans partent également les ordres d'interception d'un appareil non identifié, d'assistance en vol et de sauvetage. L'aspect très pointu des missions nécessite des formations approfondies. Dans ce cadre, les postulants, sous-officiers ou officiers, sont recrutés au niveau national. Malgré tout, ils peuvent obtenir une affectation près de chez eux. La plupart des personnels sous contrat reviennent à la vie civile, au bout de quelques années, avec en poche une bonne expérience.
Les bases aériennes de Paris, Taverny, Villacoublay (Yvelines) et Brétigny-sur-Orge (Essonne) organisent leur premier forum sur l'emploi en Ile-de-France le 20 mars de 10 heures à 16 h 30 sur la base aérienne 107 de Villacoublay. TAVERNY, BASE AERIENNE, LA SEMAINE DERNIERE. Près de 1 500 personnes - commandos, contrôleurs aériens, informaticiens, mécaniciens ... - travaillent sur le site.
Claire Guédon
Le Parisien , mercredi 05 mars 2003
<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.leparisien.com/home/info/permanent/article.htm?themeid=507&articleid=195908250">http://www.leparisien.com/home/info/per ... =195908250</a><!-- m -->
«NOUS SOMMES ouverts et accessibles à tous. » Le colonel Pinaud, qui commande la base aérienne de Taverny, tient à le faire savoir : les jeunes peuvent trouver un emploi dans l'armée de l'air, aux portes de chez eux. Discrètes, les installations militaires à demi enterrées sous la forêt de Montmorency recèlent des trésors de technologies et des métiers qui sortent de l'ordinaire. Le site dévoile ses dessous à l'occasion de la première grande campagne nationale de recrutement orchestrée tout au long du mois de mars. Affichage dans le métro, pub radio et SMS envoyés sur les téléphones portables se chargeront de convaincre les 18-25 ans quant aux débouchés qu'offrent les airs.
Des salles souterraines truffées d'écrans Ici, pas d'avions (à part l'appareil cloué sur son socle, à l'entrée) ni pistes d'atterrissage, mais des kyrielles d'ordinateurs et de logiciels. Taverny est l'un des principaux centres de décision de la défense française. Commandos, contrôleurs aériens, informaticiens et mécaniciens s'y côtoient. En tout, les installations abritent près de 1 500 personnes dont 300 militaires du rang embauchés localement. « Nous en prenons une cinquantaine chaque année, explique le colonel Pinaud. Mais ce recrutement est peu connu, de sorte qu'il se fait souvent de bouche à oreille. » Avec un bac professionnel et après trois mois de formation au maximum, les candidats peuvent décrocher un contrat de quatre ans et prétendre devenir fusilier commando, cuisinier ou agent dans l'un des centres d'opérations de la base aérienne. Exemple avec le centre de conduite des opérations aériennes, d'o๠le ciel français est surveillé, en temps réel. Pour l'anecdote, 10 000 avions survolent le territoire chaque jour. De ces salles souterraines truffées d'écrans partent également les ordres d'interception d'un appareil non identifié, d'assistance en vol et de sauvetage. L'aspect très pointu des missions nécessite des formations approfondies. Dans ce cadre, les postulants, sous-officiers ou officiers, sont recrutés au niveau national. Malgré tout, ils peuvent obtenir une affectation près de chez eux. La plupart des personnels sous contrat reviennent à la vie civile, au bout de quelques années, avec en poche une bonne expérience.
Les bases aériennes de Paris, Taverny, Villacoublay (Yvelines) et Brétigny-sur-Orge (Essonne) organisent leur premier forum sur l'emploi en Ile-de-France le 20 mars de 10 heures à 16 h 30 sur la base aérienne 107 de Villacoublay. TAVERNY, BASE AERIENNE, LA SEMAINE DERNIERE. Près de 1 500 personnes - commandos, contrôleurs aériens, informaticiens, mécaniciens ... - travaillent sur le site.
Claire Guédon
Le Parisien , mercredi 05 mars 2003
<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.leparisien.com/home/info/permanent/article.htm?themeid=507&articleid=195908250">http://www.leparisien.com/home/info/per ... =195908250</a><!-- m -->