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Version complète : Les expositions
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Pour les lyonnais et ceux qui auront l'opportunité d'aller là  bas... En ce moment :

lebleuduciel - photographie contemporaine
10 bis, rue de Cuire, 69004 Lyon
France
Tél: 0472078431


›Panoptique/les hurleurs‹
Mathieu Pernot

Du 9 juin au 16 juillet 2005

PS : ça sera autre chose que le texte qui suit mais ça vous donnera une indication sur son travail...

Citation :Mathieu Pernot poursuit, avec calme, rigueur et détermination son exploration à  la fois de la mémoire, de la société et de la photographie. Mémoire lézardée de la ville transformée avec une violence qui ne peut que durement toucher les habitants que l’on ne voit jamais : des barres d’immeubles des années soixante et soixante-dix s’écroulent, dérisoires dans des “Implosions” dont le noir et blanc accompagne leur transformation en nuage de poussière. Ou bien, en couleurs, des intérieurs d’appartements voués à  la démolition dans le “Barrio Chino” de Barcelone radicalement “assaini”. Traces de vies, mémoire portée par les seuls objets abandonnés dans une fuite non voulue. Et, à  l’extérieur, à  partir toujours du même point de vue, la chronique dans le temps de la destruction et de la transformation de l’espace urbain.
Il y a de la cohérence entre une société qui conçoit les lieux carcéraux pour voir sans être vu et la conception tour à  tour “hygiénique” et décorative de l’espace public : des cours, des couloirs, des portes de cellules, des grilles, pour un “Panoptique” explorant l’organisation de la prison après une lecture sérieuse du “Surveiller et Punir” de Michel Foucault. Les deux se rencontrent quand les “Hurleurs”, en couleurs, tentent de communiquer à  partir de l’extérieur de la prison avec des membres de leur famille incarcérés. Tout cela, sans aucun effet de style, sans aucun bavardage, sans image inutile, dans le choix d’axes directs qui revendiquent le style documentaire le plus pur et le plus contemporain. En évitant de se laisser aller à  des modalités tapageuses de la dénonciation, en s’en tenant au constat de ce qui fut, Mathieu Pernot dresse un réquisitoire terrible et exemplaire.
Ce faisant, il affirme l’efficacité, aujourd’hui, d’une photographie acceptée d’abord comme document et désigne implicitement les dérives séduisantes et finalement vaines de certaines approches contemporaines. Chez lui, avant la photographie, il y a toujours une analyse précise, une pensée à  l’oeuvre et qu’il met en pratique pour la rendre lisible. Dans la Grèce antique politikos s’appliquait à  tout ce qui concernait la vie de la cité. C’est en ce sens - et en incluant la question de la fonction des images à  l’analyse globale - que la photographie de Mathieu Pernot est, vraiment, politique. Christian Caujolle
MARTIN PARR

18 mai - 18 septembre 2005

MEP

5/7 rue de Fourcy - 75004 Paris
Métro: Saint Paul ou Pont Marie.

Plein tarif: 6 €
Demi-tarif: 3 €

Cela fait trente-cinq ans que Martin Parr photographie des scènes ordinaires : l'assemblée des fidèles - de moins en moins nombreux - d'une église non conformiste du Yorkshire, des confitures maison lors d'une fête de village, le centre commercial de la ville d'Eccles, des adeptes de danse folklorique, une journée de distribution des prix dans une école, des gymkhanas, des salons, des tables de salle à  manger, des courges primées dans un concours agricole et des plateaux à  thé. Sa quête de l'ordinaire l'a conduit à  Las Vegas, Athènes, Tokyo, en Gambie, à  Ilford (Oregon) et à  Milton Keynes. Martin Parr a le don de nous prendre au dépourvu, que nous soyons en train de manger, de montrer quelque chose du doigt, de nous embrasser ou de fixer quelqu'un du regard. Il pressent la vulnérabilité inhérente à  chacun de nous, la grandeur de nos plus petites décisions, qu'il s'agisse de choisir ce que nous allons acheter, de décider comment nous allons nous vêtir, nous comporter. Il nous raconte les derniers instants d'un arbre à  tasses et d'un rideau en satin orné d'un ruché, les collisions constantes entre nos aspirations et notre réalité. Martin Parr est peut-être le Max Wall de la photographie, un comédien exécutant un numéro de music-hall tapageur nuancé par un vague sentiment de perte. Il a dit un jour : "Les gens s'adonnent à  la photographie parce qu'ils s'identifient avec les sujets qu'ils photographient. Ils peuvent dire : "à‡a, c'est une partie de moi"."

Martin Parr naît à  Epsom, dans le Surrey, en 1952. Ses parents sont ornithologues et membres actifs du Club d'ornithologie de leur comté. Peu porté sur les études, Martin Parr s'intéresse tôt au théâtre (il aime jouer et écrire des pièces), au trainspotting (l'observation des trains) et à  la philatélie. Son goà»t pour la photographie s'éveille pendant sa scolarité : il participe à  l'élaboration d'articles illustrés de photos publiés dans le journal de son école. Mais ce sont surtout les expositions des photographes Bill Brandt et Henri Cartier-Bresson, organisées à  Londres à  la fin des années 1960, qui stimulent sa passion. Sans oublier l'influence de son grand-père, George Parr, un amateur très doué, spécialisé dans les tirages au bromoil. Les vacances passées chez ses grands-parents dans l'ouest du Yorkshire aiguisent son intérêt pour le nord de l'Angleterre et les bords de mer. L'entrée de Martin Parr, en 1971, à  la Manchester Polytechnic, section photo, coà¯ncide avec la renaissance de la photographie, enfin considérée en Grande-Bretagne comme un art majeur - cette époque voit l'apparition de galeries de photo, la multiplication de projets éditoriaux et le sponsoring en faveur des photographes.

Val Williams, commissaire de l'exposition


Exposition produite par The Barbican Art Center à  Londres, The National Museum of Photography, Film & Television à  Bradford, en collaboration avec Magnum Photos.

<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.martinparr.com">http://www.martinparr.com</a><!-- m -->
c a lyon lexpo de pernot? je l'ai eu comme prof dhistoire de la photo, son travail est super interessant
Exposition Jeux de Lumière (photographie (y a même des photos des ktas !!!) )

Du 2 au 30 septembre 2005 - vernissage le jeudi 8 septembre

Lieux: KataBar (de 17h à  2h)
37, rue Fontaine
75009 Paris
Métro Blanche


Voilu
Dernière semaine pour l'expo au KataBar...
Bestiaire médiéval

11 octobre 2005 - 08 janvier 2006


[Image: exposition_400_1.jpg]

site François-Mitterrand / Grande galerie
Sculpté aux chapiteaux des églises, brodé sur les tentures des châteaux, l'animal peuple également au Moyen à‚ge les manuscrits enluminés. Il dit les merveilles de la Création et les mystères de la Foi. Il enseigne la morale et le savoir hérité des Anciens. Il est porteur de rêves, d'aventure et de pouvoir. L'exposition donne à  voir, à  travers 80 manuscrits, trésors de la Bibliothèque nationale de France, l'animal dans les livres médiévaux, ses représentations et les croyances qui lui sont associées. Défilent alors sous nos yeux les pages enluminées de l'Histoire Sainte : l'arche de Noé, la bête de l'Apocalypse, saint Gilles et sa biche, saint Antoine et ses tentations. Des histoires extraordinaires charment notre regard, celle de la licorne dont la corne purifie l'eau des rivières, de l'araignée qui fut autrefois une belle jeune fille… L'histoire de l'animal est si étroitement liée à  celle de l'homme que l'on ne peut regarder l'un sans penser à  l'autre. En explorant le bestiaire, l'exposition dévoile une certaine conception médiévale du monde.


En partenariat avec Arts et métiers du livre et Le Point


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Mardi-samedi de 10 h à  19 h, dimanche de 12 h à  19 h Fermé lundi et jours fériés
tarif plein : 7.00 euros
tarif réduit : 5.00 euros


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Visites guidées
• Individuelles : information et réservation obligatoire au 01 53 79 40 43
• Pour les groupes : information et réservation obligatoire même pour les visites libres) au 01 53 79 49 49

Activités pédagogiques
• Pour les classes : (hors vacances scolaires)
visites guidées ou libres / renseignements : 01 53 79 41 00 / inscriptions : 01 53 79 49 49 Concours Bestiaires et maximonstres à  partir de septembre 2005 organisé en partenariat avec le syndicat national des instituteurs et professeurs des écoles, la Ligue de l'enseignement et France Cinq. (classes.bnf.fr)

Les infos
MELTING POT - Stéphane Couturier

Lieu
Galerie Polaris à  Paris
GRATUIT


" Dans les nouvelles photographies de Stéphane Couturier, on trouve un foisonnement de couleurs, de matières et de lumières. Ces vues d’intérieur d’usines, sont denses, frontales et simples. Elles sont une parcelle du temps qui s’écoule. Le spectateur les regarde, les lit et en décode ce qu’il souhaite. Les espaces industriels sont coincés entre les sédiments laissés par l’activité passée et un renouvellement continuel des sites. Couturier photographie ce qui est entre les deux, le présent.
Rentrer dans l’usine, c’est pénétrer dans un autre monde, dans une véritable ville, avec ses propres codes et ses propres règles, avec ses rues, ses carrefours et sa signalisation. Une ville habitée par 3.000 habitants, o๠chaque déplacement est géré très précisément.
Dans ce nouveau travail, Stéphane Couturier voit «l’usine comme une exacte métaphore de la ville. De toutes les villes». "

Infos pratiques
> Lieu
Galerie Polaris
8, rue Saint-Claude. 75003 Paris
M° Saint-Sébastien-Froissart
> Horaires
du mardi au vendredi de 13h à  19h30, le samedi de 11h à  13h et de 14h à  19h30
> Contact
T. 01 42 72 21 27
<!-- e --><a href="mailto:galeriepolaris@wanadoo.fr">galeriepolaris@wanadoo.fr</a><!-- e -->
<!-- w --><a class="postlink" href="http://www.galerie-polaris.com">www.galerie-polaris.com</a><!-- w -->
> Entrée libre
Exposition 6h39 présenté par l'association "La poutre dans l'oeil"

Du 15 Novembre au 6 Décembre 2005 Eglise St Paul à  Paris 4eme
Entrée libre.

De belles photos, on regrette juste qu'il y en ai si peu...
Le Paris des Lumières - D'après le plan de Turgot (1734-1739)


Paris, Centre historique des Archives nationales, 12 octobre 2005 - 9 janvier 2006
O๠l'on apprend que Turgot n'a jamais tenu une plume (s'il en a taillé est une autre histoire...) mais que ce plan est l'oeuvre d'un dénommé Louis Bretez.
Un très bel ouvrage poursuit l'exposition :
<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.urban-resources.net/pages/paris_des_lumieres.html">http://www.urban-resources.net/pages/pa ... ieres.html</a><!-- m -->
Pour le programme
Citation :Mais, qui sont réellement les Inuit ? Nous en avons déjà  tous entendu parlé mais sous le nom occidental d’Esquimaux. Aujourd’hui, ils revendiquent le terme d’Inuit qui signifie les êtres humains. Le musée de l’Homme,vous propose de partir à  leur rencontre dans le cadre de l’exposition « Groenland Ammassalik : Contact ». Entre les costumes, les pointes de lance et les kayaks, les Inuit n’auront plus de secret pour vous…


Informations complémentaires :
Tous les jours de 9h45 à  17h15 Samedi et dimanche de 10h à  18h30 Fermé le mardi

Lieu Palais de Chaillot
Accès M° Trocadéro (lignes 6 et 9)
Adresse 17, place du Trocadéro
Ville Paris (France)
Téléphone 33(0)1 44 05 72 72
33(0)1 40 79 36 00
EXPO RON MUECK A LA FONDATION CARTIER

Fondation Cartier, 261, bd Raspail, Paris-14e. Tél. : 01-42-18-56-50. Du mardi au dimanche de 12 heures à  20 heures.
Jusqu'au 19 février 2006. 6,50 euros.

<!-- m --><a class="postlink" href="http://fondation.cartier.com/">http://fondation.cartier.com/</a><!-- m -->
<!-- m --><a class="postlink" href="http://spectacles.telerama.fr/edito.asp?art_airs=WEB1002269">http://spectacles.telerama.fr/edito.asp ... WEB1002269</a><!-- m -->

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Visiteur

Ces oeuvres sont dingues !!!!!!!

Quand on les voit en vrais on a l'impression que la peau a la meme faculté de distorssion que la notre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Vraiment halucinant...

Pour ceux qui n'auraient jamais vu ca allez y c'est....y'a pas d'mot.
Yà”KAà - Bestiaire du fantastique japonais


Du mercredi 26 octobre 2005 au samedi 28 janvier 2006


[Image: yokai.gif]

Citation :àŠtres surnaturels, monstres, esprits… : les yôka௠revêtent une multitude de formes et font partie intégrante de l’imaginaire japonais depuis les temps les plus reculés. Avec la modernisation de l’archipel au XIXe siècle, ils furent brusquement relégués au rang de simples superstitions. Pourtant, depuis plus de dix ans, ces étranges créatures suscitent un formidable regain d’intérêt au Japon ainsi que l’attestent les succès fulgurants des dessins animés de Hayo Miyazaki.
Cette exposition retrace l’évolution des yôka௠dans l’art japonais, du Moyen à‚ge à  nos jours. L’ensemble de peintures sur rouleaux, estampes, livres illustrés, kakemono et mangas que présente la MCJP nous plonge dans un univers parfois effrayant, souvent humoristique.

La suite c'est ICI

Maison de la culture du Japon à  Paris
101 bis, quai Branly 75740 Paris Cedex 15

[Image: plan.gif]
LE TRANSSIBERIEN

Expo très bien faite :
- la construction de la ligne (cartes, plans, photos, films...)
- le matériel roulant (maquettes, photos, lanternes...)
- publicités anciennes et autres documents commerciaux
- l'ambiance à  bord (vaisselle du wagon restaurant, samovar, enregistrements de sons...)
- les paysages (photos, tableaux, films, extraits de romans et de récits de voyages...)
- une sélection de haltes illustrée de documents très divers : icônes, costumes traditionnels, échantillons de minéraux, animaux empaillés, collection de poissons et crustacés typiques du lac Baà¯kal baignant désormais dans du formol, etc). Le voyage s'arrête à  Ulan Oudé, à  la bifurcation entre la branche vers Vladivostok et la branche vers la Mongolie et la Chine.

J'ai été émue par l'évocation du tsar déchu Nicolas II. Enfant, il avait posé la première pierre de la branche Baà¯kal-Amour-Magistral du Transsibérien à  Vladivostok, cérémonie présentée à  travers des photos et la page correspondante du journal intime du tsarévitch. Le même Nicolas, déchu par les bolchéviks, passa ses derniers jours à  Ekaterinebourg (halte du Transsibérien), o๠une photo prouve que les derniers des Romanov s'adonnaient volontiers à  la toiturophilie (avant de devenir cataphiles posthumes - mais là , ça devient glauque).

L'expo est vraiment dépaysante.
J'aurais peut-être aimé plus de détails ferroviaires, mais l'essentiel y est.
On peut reprocher l'abondance de clichés touristiques, le côté très "carte postale", mais je ne pourrais pas en être sà»re d'avant d'avoir fait ce voyage mythique Smile
Il est clair que l'expo mise plus sur ce qui fait rêver que sur les aspects glauques (conditions de vie atroces, déportation, goulag, dégâts environnementaux, etc). Mais on est dans le cadre très "politiquement correct" d'Europalia, sous le haut patronnage du Roi des Belges et de Poutine...

Le Transsibérien
jusqu'au 26 février 2006
Musées royaux d'Art et d'Histoire
Parc du Cinquantenaire
Bruxelles
<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.europalia.be/russia2005/event.php?id=78">http://www.europalia.be/russia2005/event.php?id=78</a><!-- m -->
NB : le billet pour cette expo donne accès aux collections permanentes du musée, alors profitez-en pour aller voir une (petite) statue de moaà¯, il n'y en a que 3 hors de l'île de Pâques.
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