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Ce sous-sol gruyère qui inquiète les Parisiens

Hier matin, les enfants de l'école Auguste-Perret ont vécu une rentrée particulière après l'effondrement de la cour pendant les vacances. Un accident qui rappelle que les sous-sols parisiens sont fragilisés par des galeries et des carrières. Le maire vie
des travaux du Météor en sous-sol, le maire de Paris, Bertrand Delanoà«, a demandé hier à  la direction du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) « d'éclairer la ville sur l'état général du sous-sol ». En outre, le maire a demandé au BRGM de le « conseiller sur les méthodes à  mettre en oeuvre pour traiter les problèmes éventuels et assurer la sécurité des constructions ». Ce qui devrait être chose faite prochainement, puisque le maire a déjà  annoncé l'arrivée d'un des membres du BRGM dans le cercle de ses propres conseillers. Une ouverture du Conseil de Paris bien axée sur la sécurité, qui n'a pas déplu à  l'opposition. L'UDF a toutefois demandé la pérennisation de la cellule de crise mise en place par la Ville depuis l'accident, de manière à  la transformer en « cellule de surveillance du chantier Météor ». De son côté, l'UMP a réclamé un moratoire préalable à  l'expertise des sols dans le cadre de la construction du tramway. Loin des débats qui entourent ce spectaculaire accident, c'était pour une mini-rentrée des classes qu'environ 900 élèves se sont réunis hier matin au parc de Choisy (XIII e ). En effet, la mairie a décidé de rassembler chaque matin et chaque soir les enfants sinistrés au sein de chapiteaux. Un chapiteau par classe, chauffé et muni de bancs, o๠les petits ont même pu avaler un petit déjeuner, avant de prendre le bus pour rejoindre leur établissement d'accueil.
Les élèves dans leur mobilier Visiblement, les écoliers n'étaient pas plus traumatisés que cela d'avoir perdu leur école : « Je vais aller dans le XX e , parce que la cour des petits s'est effondrée, explique Lou, en CE 1. Je vais retrouver ma maîtresse, et elle nous a dit qu'elle allait chercher nos affaires la semaine prochaine. » « On transfère à  l'identique chaque classe, avec son mobilier, avec le tiroir personnel de chaque enfant, etc. » indique Jérôme Coumet, premier adjoint au maire du XIII e , soucieux de préserver l'équilibre des petits au beau milieu de l'année scolaire. Tandis que le maire de Paris et son adjoint aux affaires scolaires visitaient chaque tente, les parents, entre deux gorgées de café, paraissaient aussi contents que le maire de cette initiative dans un parc public : « La mairie a tout de même bien assuré, c'est très bien organisé », se satisfait Bénédicte, parent d'élève, « hier soir mon fils était un peu désorienté, mais ce matin, une fois qu'il avait retrouvé sa classe... ». Une autre maman concède : « Le petit n'est pas perturbé, mais c'est embêtant pour moi. J'allais le chercher le soir après l'étude, l'école était à  cinq minutes de chez moi. Maintenant, elle est à  vingt minutes, il faut que je m'arrange avec mon employeur. » Confiante, Martine, institutrice en CE 2, rassurait elle aussi les parents : « On va pouvoir travailler dès ce matin », lance-t-elle dans un sourire, avant de prendre le bus, direction le XX e arrondissement.

Arnaud Murati
Le Parisien , mardi 25 février 2003

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