Jeu. 20 Nov. 2003, 16:33
La Géodésie est la science qui a pour objet l'étude de la formeet des dimensions de la terre. Quant aux cheminées géodésiques elles sont,ou plutôt étaient avant la photographie aérienne, de hauts repèresau sommet desquels un opérateur pouvait effectuer une visée trèsprécise, moyennant le passage d'un fil à plomb à l'intérieur etdans toute la hauteur de la colonne. Ainsi protégé des remous du vent,ce fil devait s'aligner dans l'axe d'une borne qui constituait l'un des pointssecrètement gardés par l'armée du temps des "cartes d'état major".
Aujourd'hui devenus désuets, ces repères ont été enlevés etseule subsiste encore parfois la haute tour qui ponctue l'horizon telle une cheminéed'usine avec laquelle la différentiation demeure souvent impossible si l'on n'est pasprévenu de sa véritable fonction.
Au début en briques, puis en pierre et enfin en ciment, ces hauts vestiges, inconnus dugrand public, rappellent encore l'époque oà¹, les guerres aidant, on s'attelaitprioritairement à cartographier les zones du front. C'est ainsi que sur la cinquantainede tours recensées par l'Institut Géographique National, la majeure partie de cesvestiges se rencontre dans les régions du nord et de l'est du Bassin Parisien.
Ci-dessous nous avons dressé un premier inventaire qui peut donner une idée del'implantation, sinon du nombre, de ces curieuses tours qui ont pu parvenir jusqu'à nous.
par Francis CAHUZAC
<!-- m --><a class="postlink" href="http://cfpphr.free.fr/geodesie.htm">http://cfpphr.free.fr/geodesie.htm</a><!-- m -->
Aujourd'hui devenus désuets, ces repères ont été enlevés etseule subsiste encore parfois la haute tour qui ponctue l'horizon telle une cheminéed'usine avec laquelle la différentiation demeure souvent impossible si l'on n'est pasprévenu de sa véritable fonction.
Au début en briques, puis en pierre et enfin en ciment, ces hauts vestiges, inconnus dugrand public, rappellent encore l'époque oà¹, les guerres aidant, on s'attelaitprioritairement à cartographier les zones du front. C'est ainsi que sur la cinquantainede tours recensées par l'Institut Géographique National, la majeure partie de cesvestiges se rencontre dans les régions du nord et de l'est du Bassin Parisien.
Ci-dessous nous avons dressé un premier inventaire qui peut donner une idée del'implantation, sinon du nombre, de ces curieuses tours qui ont pu parvenir jusqu'à nous.
par Francis CAHUZAC
<!-- m --><a class="postlink" href="http://cfpphr.free.fr/geodesie.htm">http://cfpphr.free.fr/geodesie.htm</a><!-- m -->