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Version complète : Grande gare abandonnée Leipzig
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Je vous présente ici quelques photos des environs de la gare à Leipzig en Allemagne. On peut y voir le grand auvent de dépôt complètement à l'abandon, ainsi que la rotonde (je ne connais pas exactement les termes techniques ferroviaires).
Je me suis rendu à Leipzig en été 2014, flairant le bon coup pour l'urbex. En effet, en me renseignant sur l'histoire de la ville, je note que Leipzig a connue d'énormes variations de population, notamment lors de la seconde guerre mondiale (normal) et après la chute du rideau de fer. En effet au début des années 90, la ville a perdue plusieurs dizaines d'habitants, passés à l'Ouest dans l'espoir d'une vie meilleure. La ville n'a jamais retrouvée son niveau de population d'avant guerre.

Leipzig comptait le 31 décembre 2010 exactement 522 883 habitants. Alors qu'elle était en 1939 la sixième ville d'Allemagne avec plus de 700 000 habitants, elle est en 2010 à la douzième place."
Sources wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Leipzig#His...temporaine

J'ai fait la bas quelques découvertes, mais je fut assez déçu dans l'ensemble, je m'attendais à plus. En somme, a part ce splendide (mais très dégradé) ensemble ferroviaire, la ville ne donne pas plus de terrains de jeux qu'une grande ville wallonne lambda. La faute aussi à la pression immobilière, qui fait que les anciennes usines sont transformées en immenses bars chers, laids et branchés, ou en résidence pour artistes subventionnés... Leipzig commence à réellement souffrir de sa réputation de "nouveau Berlin". Cela dit l'ambiance y est très sympa (quartiers alternatifs, étudiants, etc...), et certains quartiers sont réellement vides, des avenues entières bordées de beaux immeubles à l'abandon (mais malheureusement tous consciencieusement cadenassés).
Je pense que je reviendrais un jour avec une voiture et plus de bonnes adresses (j'en avais zéro en arrivant), car la région et les alentours m'ont l'air très riche en friches.

Suite...
Pression immobilière dans une ville qui se dépeuple, y a une couille dans le raisonnement.
Merci pour le reportage !