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Version complète : ALERTE ! Annonce d'articles dans la presse
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(Lun. 28 Mars 2016, 21:08)tieum a écrit : [ -> ]Il fait vraiment peur ce site, quand on regarde les titres des articles !
(Mar. 29 Mars 2016, 18:04)drumont a écrit : [ -> ]Les "appels au viol" dont a accusé Return of Kings sont un mensonge des médias.
De simples rencontres prévues entre lecteurs du site ont donné lieu à une campagne de haine médiatique. Des gens ont été agressés par des féministes et des "gauchistes" (la gauche radicale n'est pas la dernière en matière de violence...) pour avoir voulu se rencontrer tranquillement sur une place. Merci le Système, merci les médias bobos bien plus "fascistes" qu'un Mussolini.

Pendant que des armées entières de pseudo réfugiés commettent de vrais viols, les médias préfèrent détourner l'attention en accusant des jeunes gens conscients des dégâts du féminisme (qui déresponsabilise les femmes et est complice du capitalisme sauvage) qui eux n'ont rien à se reprocher.

Alors toi t'es un bon ! T'arrives à faire un retournement digne d'une pro du GRS (gymnastique rythmique hein, pas le réseau).
Quand dans trois articles successifs on te dit qu'un baffe dans la gueule de ta meuf c'est bien de temps en temps, que si elle ne veux pas coucher faut savoir la forcer un peu, puis on te donne un guide pour éviter qu'elle se plaigne de "fausse violence domestique", le message est à peine déguisé. Ensuite parler de bobo pour la gauche radicale, ça me fait bien marré, ça montre seulement que tu sais ni ce qu'est un "bobo" ni ce qu'est la gauche radicale. Et pour des mecs qui mettent en avant leur "utra-virilité" et se font maltraiter par des "saletés d'anarcho-bobo-féministes ", il y a matière à se remettre en question.

T'arrives en plus à sortir le refrain des réfugiés qui sont des violeurs, toi qui parles de mensonges des médias ! faut sortir d'ER, fdesouche et Rivarol si tu veux essayer de critiquer ce que tu lis dans les journaux.

Et pour en finir, le seul danger du féminisme, est pour ceux qui profitent d'un maintien le la femme à une condition inférieure. Elles savent se responsabiliser toutes seules (et t'emmerdent par la même occasion).

Je m'arrête la dessus, ça ne servira à rien de débattre plus sur CK. Après on peux toujours en discuter en bas, enfin si j'y vais hein par ce que c'est un truc de vrais bonhomme !

Allez bisou
Nan mais les gars (et les gonz), c'est pas la peine d'entrer dans un débat rationnel avec un mec qui prend une référence à Drumont comme pseudo. Il y a de bonnes raisons de défendre ce gars-là et même certains de ses écrits dès lors qu'on est capable de s'affranchir du confort du jugement anachronique. Mais si pendant l'Affaire Dreyfus l'antisémitisme était une opinion, qui allait généralement de pair avec le militarisme et le cléricalisme, s'en réclamer aujourd'hui c'est au minimum de la provocation. Ca n'appelle en tout cas pas de réponse.
(Mer. 30 Mars 2016, 09:33)ILOVETP a écrit : [ -> ]Nan mais les gars (et les gonz), c'est pas la peine d'entrer dans un débat rationnel avec un mec qui prend une référence à Drumont comme pseudo. Il y a de bonnes raisons de défendre ce gars-là et même certains de ses écrits dès lors qu'on est capable de s'affranchir du confort du jugement anachronique. Mais si pendant l'Affaire Dreyfus l'antisémitisme était une opinion, qui allait généralement de pair avec le militarisme et le cléricalisme, s'en réclamer aujourd'hui c'est au minimum de la provocation. Ca n'appelle en tout cas pas de réponse.

Merci pour la précision sur la référence. Bêtement, je pensais à un homophone beaucoup plus tolérant

[Image: Video-Deces-de-Conrad-Bain-Monsieur-Drum...dth620.jpg]
Lui c'était avec un d à la fin ;-)
https://munchies.vice.com/fr/articles/da...-lhydromel

Dans les catacombes de Paris repose l’hydromel
06.05.2016 / 10:39




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Filou ouvre la voie dans le petit escalier qui descend à pic. Quelques pas derrière ce Beagle d’une petite dizaine d’année, Audric de Campeau, son maître, raconte : « Quand j’ai découvert que 30 mètres sous terre la température ne variait pas, j’ai tout de suite pensé que c’était idéal pour installer des fûts ». Dans ces catacombes situées rive gauche et dont l’adresse est farouchement tenue secrète, Audric ne fait pas vieillir du vin ni du champagne, mais de l’hydromel : un alcool à base de miel, reconnu pour être « la boisson alcoolisée la plus ancienne de l’humanité ».





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Toutes les photos sont de Melvin Israel.

Dans un flot de paroles quasi ininterrompu, Audric se raconte, se gratte la tête, soulève son chapeau tourne, retourne, hésite, avant de se lancer : « Allez on va les goûter ! » Il ouvre ses fûts, y plonge une pipette, et en vide le contenu dans des verres à fond plat. Il est 9 heures du mat’ et la dégustation du premier – et du seul –hydromel produit de bout en bout à Paris se tient dans une galerie sombre. Les arômes, le sucre et l’alcool – un peu plus de 15 degrés – frappent le palais encore mal réveillé. C’est plutôt très bon, même sans croissants.





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Il y a là deux versions différentes de l’hydromel d’Audric, l’un vieilli en fut de chêne, l’autre en sherry. « J’ai voulu faire un grand hydromel. J’ai d’abord décidé du taux de sucre résiduel, autour de 120 g/litre, l’équivalent d’un liquoreux comme le Sauternes. Le second facteur c’est l’élevage en fûts, le chêne donne le tanin et plus tard la brioche et le cuir, alors que le sherry donne les notes de cerise de griottes macérées qui étaient déjà dans le miel. »





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Audric est content du résultat de cette première vraie cuvée, qui a passé 16 mois dans ces quatre fûts. Il installe les tubes et remplit des bidons de 25 litres qu’il va ramener chez lui pour parachever son breuvage. « La question que je me pose c’est si je dois faire un assemblage. Mais ça, on le décidera autour d’une table plus tard avec les copains œnologues et spécialistes des whiskys », tranche le producteur.





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L’idée de produire de l’hydromel germe dans la tête de ce grand dadais en 2014, à force de voir les pots de miel s’entasser dans son placard. Parce que le garçon n’est pas un novice dans le miel et les abeilles.

En 2008, il apprend qu’il existe des ruches installées au cœur de Paris, sur le toit de l’Opéra ou au Luxembourg. Ni une ni deux, il sollicite des toits prestigieux : le Musée d’Orsay, les Invalides.

À 15 piges, l’âge ou ses potes collégiens rêvent d’un scooter ou de la dernière Playstation, lui réclame 15 pieds de vigne à Noël pour produire son propre champagne. Il les plante dans la maison de ses parents en Champagne et s’y attelle tout seul. « Mes parents ne sont pas vignerons, mais le terrain était bon, y avait du soleil et puis c’était un trip, je me disais si j’arrive à faire une bouteille c’est cool ! » L’année suivante il double la production à 30 pieds de vigne, puis 50 et ainsi de suite jusqu’à en posséder plus de 400 aujourd’hui. « Selon les années, j’arrive à sortir entre 300 et 400 bouteilles par an. Je fais tout de A à Z. »





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Mais la maison des parents De Campeau n’a pas fini de voir fleurir les projets d’Audric. Un potager, un poulailler, un arboretum (une collection d’arbre, près de 250 variétés) et bientôt, une autre lubie lui vient : avoir une ruche. Léger obstacle, son père est allergique aux piqûres d’abeille. Mais l’ado est déjà tenace et obtient gain de cause. Il installe sa première ruche au fond du jardin. « J’ai appris en autodidacte, comme la vigne, sur Youtube et dans des bouquins. Je suis un gros angoissé et quand tu es sur une ruche tu ne peux pas être nerveux sinon elles le sentent de suite elles te bouffent, donc j’ai été obligé de me détendre. Bon, je me suis quand même fait bouffer la gueule quelques fois parce que je faisais des conneries. Mais quand tu es piqué, tu ne peux plus t’arrêter ».





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Étudiant en philosophie médiévale à la Sorbonne, le jeune parisien passe ses week-ends à la campagne à s’occuper de sa vigne, de ses légumes ou de ses abeilles. On est en 2008 et il apprend qu’il existe des ruches installées au cœur de Paris, sur le toit de l’Opéra ou au Luxembourg. Ni une ni deux, il sollicite des toits prestigieux : le Musée d’Orsay, les Invalides. Au culot. Presque un peu trop, le boss du gouvernement militaire de Paris n’a jamais répondu à sa première missive, croyant à une blague d’un officier. « Je paye un petit loyer », explique Audric en montant les étages qui mènent à ses ruches et en tirant Filou qui commence à traîner la patte.





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Une fois sur le toit, à quelques encablures de la Tour Eiffel, il présente ses ruches en s’excusant déjà de ne pas pouvoir les ouvrir : « Ce week-end je les ai sorties mais là avec le froid ça peut les abîmer. » Ses abeilles parisiennes bossent bien, mieux qu’à la campagne. « La diversité florale est incroyable ici. C’est grâce aux marronniers d’Inde, aux buissons d’oranger du Mexique, aux sophoras du Japon et à toutes ces fleurs plantées entre le XVIIe et le XIXe siècle qui n’ont rien à foutre à Paris. Surtout, on profite des fleurs dès février avec le romarin et jusqu’en novembre sur le lierre. La pollution est moindre, il n’y a aucun pesticide. Et puis cette vue est un tel privilège (en montrant la Tour Eiffel) que je ne compte pas mes efforts, j’ai mal au dos donc je paye mes potes en miel et hydromel ».





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En 2011, un changement de boulot arrache Audric de sa capitale. « Tag-Heuer m’a proposé un poste en marketing en triplant mon salaire, mais le tout basé en Suisse. J’ai dis oui évidemment, mais maintenant je me tape des allers-retours de mille bornes tous les week-ends dès le printemps. Au bout d’un moment je me suis dit : faut choisir, soit faire la belle carrière, soit se lancer dans sa passion ». Il plaque le marketing et dès 2013, il commence à se consacrer à plein-temps à ses activités apicoles. Il produit les premiers pots de son Miel de Paris et commence à fournir quelques tables prestigieuses comme celle de Guy Savoy.
Entre-temps, il continue à vivre en Suisse où l’apiculture urbaine prend de l’ampleur. Il y développe sa dernière idée, Citizen Bees, pensée pour faciliter la culture des ruches au XXIe siècle. Il s’agit, entre autres, d’une appli qui permet aux apiculteurs (professionnels ou amateurs) de surveiller les ruches à distance. On peut contrôler le poids, la température extérieure ou intérieure de la ruche et on a accès à un accéléromètre et des micros. « Je me suis dit qu’un jour tout le monde saura mettre une ruche sur un toit et gérer les risques inhérents à l’apiculture urbaine, donc il fallait trouver une valeur ajoutée : un an et demi de développement et 50 000 euros d’emprunt plus tard, je propose la première ruche connectée en temps réel – je suis le seul à le faire dans le monde. J’ai déjà des clients et je suis persuadé que ça va exploser », s’enthousiasme-t-il. Pas encore d’application pour éviter les piqûres, mais de quoi faciliter quelques vocations.





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À Paris, son Hydromel est vendu en exclu à la Grande Épicerie, à côté de son Miel qu’on trouve aussi chez Fauchon, ou dans quelques boutiques plus confidentielles. « J’y tiens, c’est pas du bla-bla marketing, je me fais chier avec ma femme à tout coller et numéroter à la main, c’est une vraie production artisanale, rien d’industriel. C’est avant tout une histoire de passion ».
Audric saute dans son 4X4 rempli de bidons et parfumé à l’hydromel, Filou sur les genoux, « Bon les amis faut que je file j’ai de la route je rentre en Suisse, on a des invités ce soir et j’ai promis que je ne rentrais pas trop tard ».
Par Gino Delmas.
(Lun. 09 Mai 2016, 11:37)ouchouh@ya a écrit : [ -> ]Dans les catacombes de Paris repose l’hydromel
06.05.2016 / 10:39

C'est pas à Cochin ?
(Mar. 10 Mai 2016, 11:46)Agamen a écrit : [ -> ]
(Lun. 09 Mai 2016, 11:37)ouchouh@ya a écrit : [ -> ]Dans les catacombes de Paris repose l’hydromel06.05.2016 / 10:39

C'est pas à Cochin ?

Hydromel et catacombes (cochin): découverte à 150e par tête  Wink
Sans rapport avec l'en dessous, mais je n'allais pas juste ouvrir un nouveau fil pour ça.

Il y a quelques années déjà, un journaliste s'était ajouté à la longue liste de gens qui voulaient descendre. Lui comme tant d'autres de ses collègues l'ayant précédé, avait assuré qu'il ne voulait pas faire dans le sensationnel et qu'il était sincèrement curieux. Moi comme tant d'autres du milieu, je l'avais envoyé chier... mais par je ne sais quel hasard, on est resté en contact. Au fil des années, je me suis rendu compte qu'il n'était pas juste un journaleux en chasse de scoop, mais un scribe à la plume fine et aux lectures agréables.

Son dernier billet :


Citation :Et si ?

Et si j’avais échangé quelques mots avec elle sur les réseaux ? Juste quelques phrases pour tisser assez de fils et me sentir concerné ? Souvent, on croise les gens comme on croise le vent. J’ai découvert après coup qu’elle me suivait sur Twitter. Si je l’avais suivie en retour, si j’avais été là au bon moment, aurais-je su trouver les mots ? Aurais-je compris à temps ? Au contraire, aurais-je poursuivi mon chemin après quelques minutes d’observation en la dédaignant ? Encore une gamine paumée, un petit cœur en mal d’attention qui utilise Périscope pour exister un peu plus, je veux devenir quelqu’un, je veux être aimée, validée, regardez-moi, regardez-moi encore, je suis si triste, blasée, regardez-moi, voilà peut-être ce que je me serais dit, coeur dur, yeux ailleurs, pas de ce chantage avec moi jeune fille, sûrement j’aurais décampé, marre de ces mômes revenus de tout sans être partis nulle part. Et si j’avais compris ?


Suite et source : https://medium.com/@KoliaDelesalle/et-si....3sqgbr879

Et son roman, léger et agréable à lire : http://livre.fnac.com/a7935995/Nicolas-D...rbe-coupee
C'est vrai qu'il a une belle plume...
Et ça devient très rare.
L’intrusion de trois adolescentes sur l’ancien site industriel des Grands Moulins à Marquette-lez-Lille s’est terminée de manière dramatique…

http://www.20minutes.fr/lille/1859071-20...dustrielle

Aïe Sad
Tiens ça me rappelle un truc, une grande friche sympa à côté de chez moi : La friche pour en finir avec la vie , elle a été massivement cloisonnée peu après, aujourd'hui c'est redevenu un vrai gruyère. Dans le Nord y'a pas assez de fric pour se soucier de sécuriser ce genre de truc sur le long terme, tant mieux pour certains tant pis pour d'autres !
http://www.not-engineers.fr/Scan-3D-de-l...ochin.html
a replacer au bon endroit sans doute